Le protocole d'accord sur l'aménagement et la réduction du temps de travail (ARTT) dans la filière socio-éducative de l'administration pénitentiaire (1), signé le 23 janvier par le Syndicat national de l'ensemble des personnels de l'administration pénitentiaire (Snepap) -FSU (2), l'a été au prix d'une division syndicale. L'entente entre le Snepap, la CFDT-Justice et l'Union générale des syndicats pénitentiaires (UGSP) -CGT, qui avait accompagné le mouvement de protestation des travailleurs sociaux de cette administration contre les modalités de l'ARTT proposées par le ministère de la Justice, a volé en éclat, les deux dernières organisations n'ayant pas paraphé le texte.
« Nous sommes loin des exigences et des besoins. Mais le principe de réalité nous a guidés », explique Francis Marini, secrétaire général du Snepap-FSU. En clair, estimant qu'il ne pourrait faire plier l'administration pénitentiaire sur les principales revendications syndicales- les 35 heures hebdomadaires, le maintien des congés trimestriels, des créations d'emploi compensant la réduction du temps de travail -, le Snepap a tout de même validé le protocole pour « engrange
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