Que sont les structures œuvrant pour l'accès au droit des enfants et des jeunes ? Comment travaillent-elles ? Avec quels intervenants ? Jacques Faget, sociologue et chercheur au CNRS, a esquissé des réponses, le 10 janvier, lors de la première manifestation publique du Réseau national pour l'accès au (x) droit (s) des enfants et des jeunes. Ce regroupement, constitué en avril 2000 à l'initiative de six associations et dispositifs d'accès aux droits (1), se veut une force de proposition auprès des pouvoirs publics pour que soient mieux pris en compte l'accès au droit des enfants et des jeunes dans les politiques et le budget de l'Etat, sa spécificité reconnue et les lieux qui interviennent dans ce domaine multipliés.
L'étude réalisée par Jacques Faget à la demande du réseau, sur la base d'un questionnaire écrit, ne porte que sur 18 structures, un échantillon à la « représentativité incertaine », reconnaît le sociologue. Elle a cependant le mérite de défricher un champ peu exploré. Elle met, par exemple, en lumière trois types d'organisation de ces structures, pour la plupart créées entre 1993 et 1995, pour une moitié par des juristes et pou
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