« La France compte 12 millions de retraités, soit 20 % de la population : ils ont droit à une représentation propre dans les instances où l'on décide de leur sort. » Tel est le premier cheval de bataille de la Confédération française des retraités (CFR) (1), créée il y a un an par le rapprochement de quatre organisations : la Confédération nationale des retraités, la Fédération nationale des associations de retraités, l'Union française des retraités et la Fédération nationale des clubs d'aînés ruraux (2).
A l'occasion de sa première assemblée générale, le 15 janvier 2002, la CFR revendique donc sa place, toute sa place, rien que sa place. « Nous ne sommes pas une organisation syndicale et ne le serons jamais, précise son président, Jean-Louis Mandinaud. Mais les organisations syndicales ne peuvent prétendre au monopole de la représentation des retraités. Nous sommes une “nouvelle société” qui a besoin de sa propre expression. Nous ne voulons pas nous substituer aux autres, mais être représentés à côté d'eux, avec eux. » La CFR demande donc logiquement la création d'un groupe des associations de retraités au Conseil éc
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