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Pour contrer la situation « catastrophique » des zones d'attente

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« On se croirait sur le pont d'un navire négrier », dit Louis Mermaz, député de l'Isère, en parlant de certaines zones d'attente où sont parqués les étrangers à l'aéroport de Roissy (point d'arrivée de la grande majorité des demandeurs d'asile). Lui qui avait dénoncé « l'horreur de notre République » dans un rapport accablant sur les centres de rétention et les zones d'attente (1) ne peut que constater, un an plus tard, que « la situation s'est encore aggravée ». « Elle est même franchement catastrophique », estime Véronique Costamagna, au nom des avocats du barreau de Paris.

Tous les témoignages concordent en effet. A Roissy, des étrangers de plus en plus nombreux sont maintenus dans la zone dite « internationale », empêchés de franchir le premier contrôle de la police de l'air et des frontières (PAF) qui, ainsi, n'enregistre pas leur demande. « Ni refoulés, ni admis », ils sont ignorés au point qu'on ne leur apporte même pas le repas quotidien servi dans les zones reconnues. Une fois ce barrage passé (par ceux qui ne se sont pas laissé remettre dans l'avion), certains sont dirigés vers les centres d'hébergement officiels,

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