« En Martinique, l'aide sociale aux personnes âgées arrive en tête des dépenses départementales, alors qu'en métropole le premier poste est l'enfance ! », fait remarquer d'emblée Charles Barclay, directeur général adjoint de la direction des services sanitaires et sociaux (Disses) (1). Pour des raisons qui ne tiennent pas à la démographie mais aux particularités locales : la précarité des ressources de la population (2) qui contraint le département à prendre en charge 99 % des résidents, un prix de journée moyen élevé en établissement - de 350 à 400 F - lié aux surcoûts salariaux importants (3), le coût de la vie plus cher qu'en métropole, un ratio d'encadrement supérieur à la moyenne nationale (4). A quoi il faut ajouter la médicalisation tardive des établissements pour personnes âgées qui
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