C'est la goutte d'eau qui fait déborder le vase. Depuis dix ans, un empilement de réformes a fortement dégradé les conditions de travail des travailleurs sociaux de l'administration pénitentiaire. Résultat : le service public qu'ils rendent n'est pas à la mesure de ce que l'usager est en droit d'attendre. Parmi ces réformes, citons celle des services pénitentiaires d'insertion et de probation (SPIP), qui devait améliorer le fonctionnement des services mais a eu l'effet inverse faute de moyens suffisants. La loi sur la présomption d'innocence - notamment son volet concernant les aménagements de peine - a également e
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