« Une initiative, toute simple, d'un collectif de citoyens qui appelle à la définition d'une politique citoyenne de santé mentale » : tel est le sens du manifeste lancé en janvier dernier par une poignée de professionnels, réunis autour de Jacques Ladsous, vice-président du Conseil supérieur du travail social (2). Partageant l'insatisfaction de ne pas se sentir efficaces dans leurs pratiques, ils veulent s'efforcer de mettre fin à la gigantesque partie de ping-pong entre la psychiatrie et le social dont les usagers font les frais du fait de prises en charge trop parcellaires. « L'asile, on n'en voulait pas, on n'en voulait plus, à juste titre », explique Jacques Ladsous (3). La sectorisation psychiatrique, quant à elle, a
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