Plusieurs centaines de salariés de la protection judiciaire de la jeunesse (400 selon la police, près de 800 selon le Syndicat national des personnels de l'éducation surveillée (SNPES) -PJJ- FSU (1) qui avait appelé à cette manifestation) ont défilé à Paris, le 13 novembre, à l'occasion de la journée nationale d'action et de grève de l'ensemble des personnels du ministère de la Justice contre le projet d'accord-cadre d'aménagement et de réduction du temps de travail (ARTT) (2). Certains étaient déjà en grève reconductible depuis une quinzaine de jours. Et risquent de le rester, la rencontre qui a eu lieu en fin de journée entre le SNPES et un conseiller technique de Marylise Lebranchu s'étant révélée infructueuse. « Aujourd'hui, nous avons le sentiment qu'aucune porte ne s'ouvre et que le ministère pratique une politique de la terre brûlée », commente Claude Beuzelin, secrétaire générale du SNPES. Aucune des exigences également portées par l'entente syndicale sur les créations d'emplois correspondant à la RTT et le maintien des congés n'a trouvé d'écho. D'une façon générale, le ministère « ne reconnaît pas le droit de contester
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques
S'abonnerDéjà Abonné ?