Les disparitions d'associations intermédiaires (950 AI en 2000 contre 1 150 en 1998) sont dues « surtout à leur incapacité à trouver une viabilité économique après la limitation à 240 heures par salarié du plafond de mise à disposition des entreprises », a reconnu Elisabeth Guigou, le 5 novembre, à l'occasion du Xe anniversaire du Conseil national de l'insertion par l'activité économique (CNIAE) (1). Aussi la ministre de l'Emploi et de la Solidarité a-t-elle admis qu' « il conviendra sans doute de faire évoluer la réglementation des associations intermédiaires dans le sens d'un meilleur équilibre de ces structures ». Une annonce qui pourrait être de nature à répondre aux préoccupations des associations intermédiaires qui s'alarmaient des limitations apportées à leur activité par la loi de lutte contre les exclusions (2).
Plus généralement, et au-delà des moyens nouveaux déjà annoncés dans le second programme de lutte contre les exclusions (instauration d'une aide à l'accompagnement pour les AI, augmentation de l'aide au poste d'insertion pour les entreprises d'insertion) (3), Elisabeth Guigou a affirmé vouloir « aller plus loi
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