Il y a bientôt un an, le Premier ministre, Lionel Jospin, décidait le lancement, sur six ans, d'un programme immobilier de dix milliards de francs, visant à permettre l'encellulement individuel et la rénovation de l'ensemble de l'équipement pénitentiaire (1). C'est dans le cadre de cette enveloppe que la ministre de la Justice, Marylise Lebranchu, a annoncé, le 24 octobre, la création de 35 nouvelles prisons (2). Soit un projet immobilier défini en cohérence avec les grandes orientations de la future « loi pénitentiaire » (3) (prochainement présentée en conseil des ministres).
Ce sont plus précisément 7 maisons d'arrêts (4) et 28 établissements pour peines, dont 5 maisons centrales, que la garde des Sceaux souhaite voir sortir de terre. Le but n'est pas d'augmenter la capacité du parc pénitentiaire mais de « résorber les déficits de places constatés » afin que chaque détenu ait une cellule individuelle, a-t-elle insisté. Et d'indiquer que le besoin identifié est de 8 600 nouvelles places de détention, à répartir dans les 35 établissements.
Autre objectif du programme : corriger la répartition des places disponibles, actuellement très désé
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