Lionel Jospin s'est engagé, le 20 septembre, à favoriser l'harmonisation des temps de la vie quotidienne des Français, en annonçant diverses mesures destinées à mettre les villes « au tempo » de leurs habitants. Venu conclure la conférence nationale sur « le temps de la vie quotidienne », le Premier ministre a expliqué la nécessité de repenser le temps des services publics afin de mieux les adapter aux attentes des usagers : « Les horaires d'ouverture des crèches et des commerces, des écoles et des services publics, les heures de fonctionnement des transports et le temps de travail ne sont pas forcément en harmonie. » S'appuyant sur les travaux d'Edmond Hervé, député-maire (PS) de Rennes (1), il encourage ainsi la création de « bureaux du temps » dans les grandes villes. Leur rôle : repérer les dysfonctionnements dans les rythmes de la vie urbaine, puis faire des propositions aux décideurs et aux habitants pour y remédier. Lionel Jospin a, toutefois, indiqué « refuser le risque de dérégulation qu'entraînerait l'impératif du “tout, tout le temps” », c'est-à-dire des crèches ouvertes 24 heures sur 24, des commerces ne fermant
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