« On ne fait pas le travail d'un éducateur spécialisé, mais on est quand même plus ou moins dans cette démarche, sur un créneau particulier. Nous n'avons pas de projet éducatif ; on rencontre la personne dans la rue là où elle en est, on instaure une relation de confiance... c'est la réduction des risques qui prime, plus que le rapport à la loi et surtout le travail d'élaboration avec la personne. » Stéphane Rolland est l'un des 14 animateurs de prévention recrutés dans le cadre du projet coordonné par la mission sida-toxicomanie de Marseille. « On est un peu animateur, un peu éducateur, on fait de la prévention, du travail de rue, c'est un patchwork », assure Adil Mahil, son alter ego à SOS drogue international. « On essaie de faire changer le regard des gens sur les usagers de drogue », ajoute encore Mathieu Rabouin, �
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