Il dit avoir été « un peu surpris » de son élection, le 11 décembre 2000, à la présidence de l'Association française des organismes de formation et de recherche en travail social (Aforts). Lui qui ne vient pas du sérail de la formation et n'a pris la direction de l'Institut du travail social de Pau qu'en 1997. Excès de pudeur, d'humilité ? De fait, et il le sait bien, ce n'est pas pour sa connaissance du milieu de la formation que sa candidature a fait l'unanimité. La différence s'est jouée au contraire sur sa distance critique, ses engagements dans la lutte contre la pauvreté et, souligne-t-on, sa « dimension politique ». Au moment même où les centres de formation- parvenus, enfin, à une représentation unitaire- souhaitaient opérer un virage et sortir d'un système un peu replié sur lui-même. A 55 ans, il incarne donc l'ouverture, la rupture.
Choix d'autant plus judicieux que son parcours s'insc
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques
S'abonnerDéjà Abonné ?