Alors que devait se tenir le sommet des enfants, organisé sous l'égide des Nations unies (ONU) à New York (1), Ségolène Royal a présenté, le 12 septembre, une communication en conseil des ministres sur la protection de l'enfance. L'occasion pour la ministre déléguée à la famille, à l'enfance et aux personnes handicapées de proposer deux projets de loi de ratification par la France de protocoles facultatifs à la Convention internationale relative aux droits de l'Enfant : le premier sur l'implication des enfants dans les conflits armés ; le second sur la vente, la prostitution des enfants et la pornographie mettant en scène des enfants. Tous deux ont été adoptés par l'ONU le 25 mai 2000 et signés par la France en septembre de la même année.
Surtout, la ministre, après un bilan des mesures engagées en la matière, s'est attachée à défendre les droits des mineurs les plus vulnérables. Répondant aux critiques des associations en matière d'accueil des mineurs étrangers isolés (2), la ministre a annoncé l'ouverture, déjà pressentie, d'un nouveau lieu d'accueil et d'orientation, à Taverny (Val-d'Oise), financé par l'Etat et géré par la Croix-Rou
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