Les orientations annoncées en juillet par Ségolène Royal visant à améliorer l'accueil des enfants handicapés à l'école, et encore rappelées dans une lettre aux recteurs le 27 août, ont été globalement bien reçues par les associations (1). C'est aussi le cas de la Fédération des Associations pour adultes et jeunes handicapés (APAJH), qui se réjouit notamment « du devoir imparti à l'école d'accueillir et de scolariser les enfants handicapés ». Ou de l'Union nationale des associations de parents et amis de personnes handicapées mentales (Unapei), qui applaudit aux efforts de création des 1 000 postes d'auxiliaires de vie scolaire, tout en demandant « une politique plus volontariste » pour leur pérennisation et leur généralisation. De même l'Association des paralysés de France approuve les orientations fixées et demande une meilleure formation des enseignants et chefs d'établissement, desquels beaucoup de décisions dépendent sur le terrain.
Mais combien d'enfants resteront, cette année encore, « sans solution éducative » ? Les associations déplorent que l'administration ne se soit toujours pas donné les moyens de
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