Ségolène Royal annonçait, le 18 juillet, le financement, dès septembre, de 1 000 postes supplémentaires d'auxiliaires d'intégration scolaire, chargés d'accompagner les enfants handicapés scolarisés en milieu ordinaire (1). Quelques jours auparavant, lui avait été remis, ainsi qu'à Jack Lang, le rapport de Mireille Malot, déléguée générale de l'association IRIS- Initiative (2), sur les conditions d'accompagnement et de pérennisation de ces auxiliaires d'intégration (3). Un rapport fondé sur l'analyse des expériences menées dans 31 départements et qui préconise une clarification et une homogénéisation du dispositif.
Première proposition, symbolique, uniformiser les dénominations en faisant prévaloir l'expression « auxiliaire de vie scolaire ». Plus fondamentalement, Mireille Malot souhaite « inscrire formellement l'accompagnement par un auxiliaire de vie scolaire dans le cadre global du projet individualisé d'intégration de l'élève handicapé ». Il conviendrait pour cela de modifier la réglementation en octroyant à la commission départementale d'éducation spéciale la compétence légale d'attribution de l'auxiliaire de vie scolaire.
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