« Des vécus difficiles, souvent douloureux », des « déceptions cruelles » pour certains, mais aussi un « tableau très contrasté » avec une somme « d'histoires individuelles uniques ». Tel est le bilan dressé par une étude sur les jeunes primo-arrivants (c'est-à-dire venus en France depuis moins de deux ans) de 14 à 24 ans. Commandée par la direction de la population et des migrations du ministère de l'Emploi et de la Solidarité, elle a été réalisée par deux équipes de recherche de Nancy 2 avec l'association Inter Service Migrants-Est et coordonnée par Anne Flye-Sainte-Marie (1). Avec un grand mérite, celui de se conclure sur des propositions très concrètes.
Première piste : l'amélioration des procédures préalables au regroupement familial, dont la durée devrait être raccourcie et surtout annoncée à l'avance pour permettre une meilleure organisation matérielle. Essentiellement administratives aujourd'hui, ces procédures devraient inclure un accompagnement des demandeurs.
L'intégration scolaire des jeunes migrants pourrait aussi être renforcée, soulignent les chercheurs. A l'arrivée, le niveau de chaque jeune serait mieux appréhend�
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