« Prendre ses distances avec les réseaux trop familiers de la ville, retrouver un rythme de vie normal, se lever, se coucher, avoir une activité. » Voilà ce que Franck est venu chercher dans ce coin tranquille de la Drôme provençale. Cet ancien toxicomane, allergique à la vie collective des lieux de postcure traditionnels, partage depuis quelques mois le quotidien de Nadine et Mario Specosgna. Il les a un peu aidés au garage avant d'être embauché dans une usine des environs et il travaille le bois à ses heures. Pour lui, le séjour s'est bien passé et les visites de Luis Caballé, chef de service du réseau des familles d'accueil de l'association Tempo (1), l'aident à pré-parer « l'après ».
Tempo, installée à Valence, fait partie de ces quelques centres de soins spécialisés et conventionnés qui, outre un centre d'accueil et de soins et un centre de postcure, gèrent un réseau de familles susceptibl
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques
S'abonnerDéjà Abonné ?