Suivant leur collègue d'Orléans (Loiret), d'autres maires (RPR) comme ceux d'Etampes (Essonne) (1), de Cannes (Alpes-Maritime) ont pris des arrêtés instaurant un couvre-feu pour les mineurs, la nuit. A Colombes (Hauts-de-Seine), Nicole Goueta (RPF) a rendu publique, le 12 juillet, une mesure similaire applicable à certains quartiers sensibles de la ville, s'engouffrant, elle aussi, dans la voie ouverte par l'arrêt du Conseil d'Etat du 9 juillet (2).
Au-delà des querelles politiques suscitées à quelques mois des échéances électorales, cette mesure est surtout jugée « inefficace » par les acteurs de terrain (3). « Ce n'est pas en demandant aux forces de police, qui ont autre chose à faire, de récupérer ces gamins, d'essayer de vérifier leur identité et de les ramener chez eux qu'on résout le problème », a estimé ainsi, Patrice Blanc, secrétaire général de la défenseure des droits de l'Enfant. « Il ne suffit pas de ramener des enfants chez leurs parents », s'insurge également l'Union nationale des associations familiales (4). « Mais il convient que soient recherchés les moyens d'examiner avec les parents comment ils peuvent exercer ple
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