De plus en plus étroitement impliquée dans la vie de la cité, « la justice a tout à gagner à s'ouvrir largement et à se démultiplier dans la société avec tous ceux qui sont prêts à œuvrer avec et pour elle ». Les acteurs des associations socio-judiciaires ne peuvent que souscrire à ces propos formulés par Robert Badinter, lors d'une rencontre organisée à Paris (1). Comme l'ancien garde des Sceaux, qui a notamment institué, en 1982, le contrôle judiciaire socio-éducatif - l'une des principales mesures qu'ils sont chargés d'exercer -, ils sont convaincus que le temps de la justice « tour d'ivoire » est définitivement révolu.
Sauf à imploser devant le contentieux grandissant dont elle est saisie, l'institution judiciaire n'a guère d'autre choix que d'associer la société civile à la mise en œuvre de ses missions. Nombre d'entre elles sont liées à l'évolution du contexte social. « La multiplication des sé
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