Recevoir la newsletter

Un arrêt du Conseil d'Etat en faveur des victimes de l'amiante

Article réservé aux abonnés

A la suite d'un recours pour excès de pouvoir exercé notamment par la Fédération nationale des accidentés du travail et des handicapés (FNATH), le Conseil d'Etat a annulé des dispositions prévues par le décret du 14 avril 2000 modifiant le tableau n° 30 relatif aux maladies professionnelles liées à l'amiante (1) et plus particulièrement aux épaississements de la plèvre.

En effet, selon les dispositions annulées, « l'épaississement de la plèvre viscérale » était reconnu comme maladie professionnelle à la condition « d'absence d'antécédents de pleurésie de cause non asbestosiques », c'est-à-dire de cause non liée à l'amiante. Ce qui revenait à écarter des salariés exposés à l'amiante et souffrant d'une pleurésie, par exemple depuis l'enfance. Le Conseil d'Etat a jugé que le principe légal de « présomption d'imputabilité », qui permet de présumer d'origine professionnelle une maladie désignée dans un tableau de maladies professionnelles et contractée dans les conditions mentionnées à ce tableau (délai de prise en charge, durée d'exposition ou liste limitative des travaux), était méconnu.

La FNATH se félicite, dans un communi

La suite est réservée aux abonnés

Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques

S'abonner

Cet article est réservé aux abonnés

LE SOCIAL EN TEXTES

S'abonner
Div qui contient le message d'alerte
Se connecter

Identifiez-vous

Champ obligatoire Mot de passe obligatoire
Mot de passe oublié

Vous êtes abonné, mais vous n'avez pas vos identifiants pour le site ?

Contactez le service client abonnements@info6tm.com - 01.40.05.23.15