Les étudiants en travail social étaient peu nombreux à Toulouse, les 2 et 3 juin, pour l'assemblée générale de leur mouvement national (1). Seules cinq villes étaient représentées - Toulouse, Bordeaux, Pau, Paris et Caen -, les autres s'étant excusées « pour des raisons avant tout financières et techniques ».
Ils ont néanmoins affirmé la « nécessité de continuer la mobilisation » pour montrer que « l'absence de réponse du ministère », sur la précarité des travailleurs sociaux en formation, sur la reconnaissance des diplômes d'Etat au niveau II, « ne [les] satisfait pas du tout » (2). Ainsi, à la rentrée, le mouvement compte sensibiliser les étudiants, surtout les nouveaux arrivants, et organiser une journée nationale d'action, début octobre, ainsi qu'une nouvelle assemblée générale à la fin du même mois. Celle-ci sera l'occasion d'aller vers une plus grande structuration du mouvement, notamment pour une meilleure efficacité en matière d'organisation des tâches et de circulation de l'information. Le débat a d'ailleurs commencé le week-end dernier entre les tenants de la constitution d'une association et ceux qui craignent q
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