En proposant un amendement au projet de loi sur la sécurité quotidienne, qui a été adopté en première lecture, le 29 mai, par le Sénat, le gouvernement entend mettre fin au vide juridique qui entoure les « free parties ». Elles devront désormais faire l'objet d'une déclaration préalable aux autorités préfectorales. En l'absence de celle-ci et en cas de rassemblement interdit, le matériel pourra être saisi et une peine d'amende prononcée (1). Dénoncée par les « raveurs », la fermeté affichée par le gouvernement, relayant les inquiétudes des élus locaux, suscite également l'opposition des centres d'entraînement aux méthodes d'éducation active (CEMEA) (2). « Cette situation [...] risque de conduire à une marginalisation et une stigmatisation de la musique techno, des grands rassemblements festifs sauvages qui la portent, et de leurs participants », déplorent-ils. « Et ce n'est pas une bonne politique de n'approcher que par l'interdiction et la répression un important phénomène de jeunesse. » Les CEMEA sont d'autant plus indignés que des travaux, coordonnés par la mission interministérielle de lutte contre la drogue et la toxicoma
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