« L'apparition de toute forme de dépendance- a fortiori physique - ne doit pas occulter le principe d'autonomie des individus, qui reste au cœur de toute démarche d'accompagnement. » Derrière cette réflexion de Catherine Gucher, assistante de service social et maître de conférences en sociologie à l'université de Grenoble, se profile un champ d'interrogation central pour l'action sociale, réactualisé par les débats autour de l'allocation personnalisée d'autonomie. Et l'Association nationale des assistants de service social (ANAS) (1) d'inviter à battre en brèche « cette fausse opposition entre dépendance et autonomie » (2). Pour elle, il s'agit bien d'un préalable à tout débat sur la place de l'intervention sociale aux côtés des interventions médicales ou d'aide ménagère auprès des personnes devenues dépendantes du fait de la maladie, du handicap ou de l
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques
S'abonnerDéjà Abonné ?