« Initiateur du manifeste “Abandon, Adoption, Filiation” (3) et travaillant avec tous les acteurs de la lutte pour la connaissance de la vérité des origines personnelles, je lis avec attention les données du débat ouvert par les ASH sur le droit d'accès aux origines. J'y retrouve l'ambivalence fondatrice de la situation que nous connaissons depuis deux siècles. Que cela soit produit par les acteurs eux-mêmes n'est même pas surprenant puisque, s'appuyant sur la méconnaissance du fait de l'abandon, elle renvoie chacun à une opposition de croyances, jamais à une expertise et à une connaissance établie. C'est la clé de l'immobilisme de l'institution. Au nom de l'intérêt garanti par l'Etat, l'administration peut renvoyer dos à dos ceux qui parlent au nom des “mères
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