Elisabeth Guigou a reçu, début avril, les recommandations du Conseil national de l'insertion par l'activité économique (CNIAE) (1) dans l'optique de la préparation du « plan d'action national sur l'inclusion sociale » que la France, à l'instar de chacun des Quinze, doit remettre à la commission européenne début juin (2). Ce rapport, commandé en janvier par la ministre, reprend en partie les observations formulées par le conseil à l'occasion de son bilan de la loi de lutte contre les exclusions (3).
Première préconisation de cette instance : « Affirmer un droit effectif à l'accompagnement pour toute personne engagée dans un parcours d'insertion. » « Trop saccadé, marqué par de profondes ruptures de parcours et de rémunération », cet accompagnement devrait être repensé « sur le modèle de ce qui a été tenté dans le dispositif TRACE pour les jeunes, en l'améliorant. » Il s'agirait de rendre possible, par le biais d'une « convention d'accompagnement de longue durée » liant projet professionnel et action de socialisation, un suivi continu des salariés en grande difficulté des structures d'insertion par l'activité économique. Y compris
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