« Contrairement à ce que dit l'adage- qu'il faut se méfier des mots -, je pense qu'il faut s'y fier entièrement, corps et biens : les mots font les choses. Dès lors, il faut peut-être y regarder à deux fois et prêter une oreille attentive aux mots du social, pour qu'ils ne se transforment pas en maux pires ou en maudits mots dits. Michel Chauvière et Michel Autès ont largement démonté cette escroquerie conceptuelle sous- jacente au terme d'exclusion (voir également Saül Karsz, L'exclusion, définir pour en finir, qui vient de paraître aux éditions Dunod). Je dirai deux mots du terme, très à la mode dans la sphère du travail social, d'usager.
Usager, dit-
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