Dans la perspective de son assemblée générale, les 25,26 et 27 avril à Amiens, la Fédération des établissements hospitaliers et d'assistance privés à but non lucratif (Fehap) (1) a rappelé, le 2 avril, ses préoccupations.
Sur la réduction du temps de travail, la fédération dresse un bilan provisoire plutôt mitigé. Certes, suivant ses conseils, la quasi-totalité des établissements adhérents concernés par les 35 heures au 1er janvier 2000 ont fait le choix d'anticiper le passage à la nouvelle durée légale du travail, bénéficiant ainsi des aides de l'Etat. Mais de nombreuses difficultés subsistent, souligne son président, François Delafosse. D'autant que les établissements de moins de 20 salariés en sont encore à la phase de négociation des accords. En outre, le financement des 35 heures a connu, selon les situations locales, des sorts extrêmement diversifiés, allant d'une affectation minimale de 0,40 % du budget en Ile-de- France, par exemple, à l'attribution des 2,58 % prévus par l'avenant relatif à l'aménagement et à la réduction du temps de travail du 2 février 1999 et agréé par le ministère (2).
Aussi la Fehap invite-t-elle les établis
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