Plus de 900 milliards de francs ont été dépensés en 2000 pour la politique de santé, dont une partie est issue des salaires des Français par le biais de la contribution sociale généralisée, a indiqué Bernard Kouchner en ouvrant la Veconférence nationale de la santé, le 27 mars, à Strasbourg. L'occasion pour le ministre délégué à la santé d'annoncer les sept axes de sa politique de santé et de souligner qu' « il [...] faudra bien réformer [l'] assurance maladie ».
Au chapitre des priorités de santé publique, l'accent est entre autres porté sur les pratiques addictives. Ainsi, une évaluation du plan triennal de lutte contre les drogues et les toxicomanies sera effectuée (1). Une attention particulière sera, en outre, accordée à la politique de réduction de tels risques en milieu carcéral. Autre mesure : un dispositif spécifique sera défini pour les patients atteints de la maladie d'Alzheimer. Enfin, s'agissant de l'accompagnement des personnes en fin de vie, le développement de services de proximité coordonnés au sein de réseaux de soins représentera l'un des axes de travail de l'année 2001. Un plan pour la période 2002-2005 sera préparé
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques
S'abonnerDéjà Abonné ?