Lors de ses rencontres nationales, les 8 et 9 mars, l'association des directeurs et cadres de centres d'aide par le travail (Andicat) (1) a contesté plusieurs dispositions administratives récentes.
Dans les deux circulaires du 16 octobre 2000 sur les garanties de ressources des personnes handicapées (2), l'Etat s'est engagé à ne conserver le complément de rémunération des travailleurs handicapés à son niveau actuel que pendant cinq ans. L'association demande que cette intervention soit pérennisée au-delà. En outre, l'Etat a demandé le maintien du salaire direct en cas de diminution du temps de travail. « Un effort toujours plus important est demandé [...], les CAT n'ayant même pas droit aux aides que l'Etat attribue à toute entreprise qui applique la réduction du temps de travail », proteste l'association.
Par ailleurs, les détachements en entreprise « sont considérés dans certains départements comme des prêts illégaux de main-d'œuvre », alors qu'ils sont parfaitement encadrés juridiquement, proteste Andicat. Autre point de désaccord : les revenus issus des prestations facturées à des entreprises extérieures. Répondant par écrit à la
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