Les syndicats ont unanimement manifesté leur opposition (par 10 voix contre, l'administration ayant voté par 10 voix pour) à la réforme des services éducatifs auprès des tribunaux (SEAT). La direction de la protection judiciaire de la jeunesse a fait part, après de nombreuses rencontres avec les représentants des salariés (1), de sa position lors du dernier comité technique paritaire national, le 15 mars. Elle propose la suppression des services dans les juridictions d'un ou deux juges des enfants, mais leur maintien dans les grosses juridictions de plus de sept juges. Quant aux tribunaux de taille intermédiaire (de 3 à 6 juges), le maintien ou le rattachement des services aux centres d'action éducative serait décidé en fonction des réalités locales.
Le Syndicat national des personnels de l'éducation surveillée (SNPES) -PJJ- FSU (2) et le Syndicat de la protection judiciaire de la jeunesse (SPJJ) -FEN-UNSA (3) reprochent de concert à l'administration de réfléchir à une réorganisation sans lien avec les pratiques professionnelles. « Nous avons souhaité porter le débat sur le fond, c'est-à-dire sur les missions des services, les méthodes de travail, la
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