« Il n'y a que trois solutions pour compenser les effets du passage de 39 heures à 35 heures de travail hebdomadaire dans les entreprises : recruter du personnel qualifié en nombre suffisant ; investir dans des équipements ou des machines pour augmenter la productivité ; demander plus de travail aux salariés en poste si les nouvelles embauches sont impossibles ou insuffisantes.
Dans le secteur sanitaire et social, nous savons que c'est la troisième solution qui a été imposée : diminution de 10 % du temps de travail ; limitation de 6 à 7 % des créations de nouveaux emplois. Le résultat est une perte d'environ 1 600 heures de travail par an, soit l'équivalent d'un poste par tranche d'effectif de 20 salariés et cela malgré les embauches.
Après quelques mois de mise en œuvre, nous constatons généralem
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