L'intersyndicale de la branche de l'animation (1) appelait à une semaine d'action du 12 au 16 mars, avec une journée de grève et de manifestations le 15 mars. En ligne de mire : « le blocage des salaires, la remise en cause des accords sur l'ancienneté, le refus d'améliorer le droit syndical dans les entreprises » et « le double discours des fédérations d'éducation populaire ».
600 000 salariés travaillent dans le secteur de l'animation socio-culturelle et sportive, estiment les syndicats, pour qui « ce secteur, relativement jeune, connaît un double mouvement de professionnalisation et de précarisation croissante, avec une majorité de salariés sous contrat précaire, à temps partiel non choisi, avec des niveaux de rémunération qui placent un grand nombre d'entre eux sous le seuil de pauvreté ».
Cette situation s'aggrave, ajoute l'inter- syndicale, avec la « marchandisation croissante » des activités éducatives, sociales, culturelles et de loisirs, et « l'instrumentalisation des associations par les pouvoirs publics qui, au détriment des missions de service public, développent une commande institutionnelle toujours plus pressante de
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