Même après avoir inscrit dans la loi de solidarité et de renouvellement urbains l'obligation pour certaines communes d'atteindre un quota de 20 % de logements sociaux (1), le gouvernement reste aujourd'hui confronté à une réalité : l'effondrement de la construction sociale en France, dénoncée encore récemment par la Fondation Abbé-Pierre (2). Le gouvernement, par la voix du ministre de l'Equipement, des Transports et du Logement, Jean-Claude Gayssot, et du secrétaire d'Etat au logement, Louis Besson, a donc décidé de réagir en présentant, le 7 mars, un plan de relance destiné à faciliter et accélérer la production de logements sociaux.
Le prêt locatif à usage social (PLUS) (3), mis en place en juillet 1999, n'a pas atteint en 2000 les objectifs quantitatifs de production escomptés. Aussi les pouvoirs publics proposent-ils de lui donner un caractère plus avantageux. Pénalisé jusqu'alors par la hausse des coûts de la construction et des terrains, il voit désormais ses paramètres financiers réajustés à la hausse. Les montants servant d'assiette à la subvention de l'Etat incluse dans le PLUS - ou « valeurs de
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