Comme tous les trois mois, Mme X, atteinte de maladie mentale, est en crise. Après l'intervention de la police, puis du procureur, son enfant, qu'elle élève seule, se retrouve plongé dans l'inconnu d'un foyer de l'enfance. Pourtant, si une relation de confiance s'était nouée entre la mère, le jeune et l'équipe d'une maison d'enfants, si celle-ci était autorisée à venir le chercher, si la maladie était compensée par une dose massive d'action éducative..., la protection de l'enfant pourrait être assurée. Sa présence auprès de sa mère serait possible et le lien affectif pourrait être entretenu.
C'est ce raisonnement qui a amené les acteurs de la protection de l'enfance du Gard à instaurer un système de placement aménagé ou service d'adaptation progressive en milieu naturel (SAPMN) (1). Par cette « modalité », le juge confie l'enfant à un tiers - l'aide sociale à l'enfance
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