« Une victoire à l'arraché ! » Ainsi a réagi la CFDT Santé-sociaux à la décision d'Elisabeth Guigou d'agréer l'accord 35 heures dans la branche aide à domicile. Employeurs et syndicats avaient pourtant engagé les négociations dès septembre 1998, dans l'objectif de faire profiter le secteur des aides gouvernementales maximales de la loi Aubry I. Un accord avait été trouvé le 24 juin 1999. C'était oublier que ces pourparlers devaient se mener à trois : les pouvoirs publics se sont rappelés au bon souvenir des partenaires sociaux en refusant d'agréer leur accord et en signifiant des positions très éloignées. Pas question, en effet, pour le ministère de l'Emploi et de la Solidarité que les 35 heures s'appliquent aux temps partiels et se traduisent par une hausse substantielle des salaires. En face, employeurs
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