Chefs de projet, coordinateurs des conseils communaux de prévention de la délinquance (CCPD), animateurs de plans locaux d'insertion par l'économie (PLIE), agents de médiation, correspondants de nuit, femmes-relais... :ce sont quelques-uns des « spécimens » identifiés au sein de la nébuleuse des « métiers de la ville », un label immortalisé par le rapport Brévan-Picard (1), au risque de générer dans l'avenir des ambiguïtés regrettables. On n'en connaît pas l'effectif (plus de 5 000 au sein des collectivités locales), on n'en discerne pas toujours les missions, mal les fonctions. On sait aussi que leur nombre s'accroît comme les intitulés de postes, non seulement dans les dispositifs de la politique de la ville mais aussi chez leurs partenaires : organismes HLM, caisse nationale des allocations familiales, RATP, chamb
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