« Notre secteur connaît des difficultés anciennes et qui s'accentuent. Mais nous ne sommes pas entendus. Nous avons peut-être fait une erreur de stratégie en manifestant le 21 octobre sans gêner personne. » Christiane Martel, présidente de l'Union nationale des associations de soins et services à domicile (Unassad) (1), le déplore sur un ton calme mais déterminé. Son organisation a tenu une assemblée générale extraordinaire, le 8 février (2), avec un seul point à l'ordre du jour : comment se faire entendre ? Un plan d'action a été adopté pour les prochains 18 mois, avec une première étape le 26 février. Ce jour-là, les présidents des structures d'aide à domicile publieront un manifeste et l'enverront à leurs interlocuteurs locaux et nationaux, avec fax ou mail à Matignon et rue de Grenelle. Pour pousser « un cri d'alarme collectif ». La deuxième étape devrait être l'organisation d'une journée nationale de l'aide à domicile, suivie, le cas échéant, d'une manifestation nationale qui, cette fois, gênerait...
Le secteur est en effet « las d'attendre Godot » et les belles mesures promises et toujours retardées ou jamais traduites
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