Alors que la situation est toujours bloquée sur la question du paiement des heures de nuit, l'Union fédérale de l'action sociale CGT (UFAS-CGT) (1) a demandé, lors d'une rencontre avec le cabinet d'Elisabeth Guigou, le 23 janvier, la mise en place « d'une commission mixte paritaire (employeurs-syndicats- gouvernement) pour que chacun prenne ses responsabilités dans une vraie négociation ».
Le syndicat reproche à l'Unifed d'avoir été « incapable » d'obtenir un accord paritaire sur le paiement des heures en chambre de veille en juin 2000 et de rejeter aujourd'hui la responsabilité de trancher la question sur le ministère. En attendant, les employeurs ont « mis un zèle remarquable pour appliquer les maxima “d'amplitude horaire” avec pour résultat une désorganisation totale de la vie des salariés (vie privée et professionnelle) » et « certains ont même remplacé les éducateurs par des veilleurs de nuit sans qualification au motif unique du coût ». Une attitude incompatible, selon l'UFAS-CGT avec les objectifs de maintien de la qualité du service aux usagers inscrits dans la réforme de la loi de 1975 sur les institutions sociales et médic
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