Avec 600 000 emplois créés - selon les chiffres présentés par le gouvernement en janvier - 2000 aura été une année faste. De nombreux chômeurs et allocataires du RMI ont rejoint le monde du salariat. Mais celui-ci ne correspond pas toujours, loin de là, à l'eldorado convoité. Le développement des contrats précaires, aidés, ou à temps partiel, ont contribué à multiplier le nombre de ceux que l'on nomme « les travailleurs pauvres » (1). Des « salariés de seconde zone » titraient il y a quelques semaines les ASH (2), pour lesquels la reprise ne signifie ni une amélioration financière, ni même la sortie de la précarité.
Pour les travailleurs sociaux - assistantes sociales, conseillers en économie sociale et familiale, chargés d'insertion
- qui ont accepté de rencontrer les ASH, une chose est sûre : les évaluations statistiques et les analyses du phénomène renvoi
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