« Une diminution sensible de la qualité des prestations et une fragilisation accrue des établissements. » Tel est le bilan sévère dressé par une enquête de l'Union régionale interfédérale des œuvres et organismes privés sanitaires et sociaux (Uriopss) Aquitaine auprès d'une cinquantaine d'internats (2 550 salariés et 3 200 usagers concernés) (1).
Cette étude, première du genre à être rendue publique, mesure précisément les difficultés dénoncées, jusqu'ici au cas par cas, par des directeurs et des salariés d'internats d'autres régions (2), et confirme l'enquête des ASH (3). Ce secteur est en effet, dans l'action sociale, celui qui souffre le plus des contraintes horaires imposées par les directives européennes et reprises par les lois Aubry (pause de 20 minutes toutes les 6 heures, durée quotidienne du travail de 10 heures, 11 heures de repos entre deux séquences de travail, etc.).
Des horaires « saucissonnés »
Pour s'adapter, les internats d'Aquitaine ont retenu une organisation de leur personnel éducatif sur le mode hebdomadaire (30 %), par cycles de plusieurs semaines (31 %), ou l'annualisation (34 %). La modulation, tan
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