« Une bombe à retardement » : c'est ainsi que le Syndicat général des organismes privés sanitaires et sociaux à but non lucratif (SOP) qualifie les dispositions sur le travail de nuit incluses dans le projet de loi relatif à l'égalité professionnelle hommes/femmes. Lequel passe en troisième lecture à l'Assemblée nationale le 24 janvier (1).
« Certaines dispositions ne peuvent trouver d'application dans notre secteur » , affirme ainsi le SOP dans son communiqué publié le 15 janvier. Et d'incriminer notamment le fait que le texte déclare « exceptionnel » le travail de nuit, limite sa durée à une amplitude quotidienne de huit heures, donne le droit à tout salarié qui le demande d'occuper un poste de jour ou encore, impose un changement automatique sur un poste de jour pour les femmes enceintes.
A la demande du SOP, l'Unifed s'est réunie les 15 et 17 janvier pour élaborer des propositions d'amendements. Elle espérait ainsi amener le gouvernement à introduire dans le texte des dérogations pour son secteur. « Nous avons besoin que le travail de nuit soit reconnu comme “ordinaire” dans notre branche », défend Philippe Calmette, directeur du
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