C'est un cri d'alarme que lance le collectif Alerte (1), face à l'augmentation des demandeurs d'asile et l'aggravation de leurs conditions d'accueil en France (2). S'il reconnaît que les pouvoirs publics ont pris des dispositions « non négligeables » pour augmenter les moyens de l'Office français de protection des réfugiés et apatrides et créer de nouvelles capacités d'hébergement dans les centres d'accueil pour les demandeurs d'asile et les centres d'hébergement et de réinsertion sociale, il s'inquiète toutefois de l'incapacité du dispositif à « faire face à ses obligations légales ». Et d'évoquer l'impossibilité pour les associations de répondre « aux exigences du quotidien qu'il s'agisse de domiciliation, d'hébergement ou d'un accompagnement social et juridique adapté ». Résultat : des familles déplacées d'une ville à l'autre, à la rue, des mineurs isolés vivant en chambre d'hôtel. Sans compter, poursuit le collectif, que l'engorgement des services préfectoraux prive, pendant plusieurs mois, d'autorisation de séjour et des droits qui leur sont attachés (ressources, accès aux soins, hébergement) ceux qui arrivent sur le territoi
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