Le Syndicat national des inspecteurs des affaires sanitaires et sociales (SNIASS) (1) appelle à un véritable « sauvetage » du secteur santé-solidarité du ministère de l'Emploi et de la Solidarité. Las d'attirer en vain, depuis plusieurs années, l'attention sur « l'écart abyssal qui existe entre les ambitions revendiquées par la ministre [...] et les moyens qui, concrètement, sont alloués » à ce département (2), le syndicat organise une journée nationale d'action, le 26 janvier.
« Un sous-effectif chronique »
Dans une déclaration lue le 12 décembre devant le comité technique paritaire, comme dans sa lettre adressée le 15 décembre à Elisabeth Guigou, le SNIASS affirme que la grève qui a éclaté, le 18 décembre, à la direction générale de la santé « ne fait que traduire, dans un contexte particulier, un phénomène récurrent et général au secteur santé-solidarité, à savoir un sous-effectif chronique qui ne lui permet pas d'assurer correctement la totalité de ses missions ».
Le syndicat estime entre 4 000 et 5 000 le nombre d'agents, tous types d'emplois confondus, qui devraient être recrutés dans les prochaines anné
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