« L'aide à domicile ne peut plus attendre ! » C'est le slogan choisi par le secteur de l'aide à domicile pour manifester son ras-le-bol, demain, sur le pavé parisien. Emplois précaires, salaires bloqués au SMIC, 35 heures en attente, sentiment général de dévalorisation, ont pris suffisamment d'ampleur pour faire descendre dans la rue employeurs et salariés. Ce qui n'est guère dans les us et coutumes ni des professionnels (aides- ménagères, techniciens de l'intervention sociale et familiale, employées familiales...) ni des fédérations qui regroupent les associations employeurs (1). Parmi leurs pré-occupations actuelles, la pénurie de techniciens de l'intervention sociale et familiale (TISF, ex-travailleuses familiales) sur le marché du travail, aggravée par l'impossi- bilité d'appliquer la réforme des études qui devait entrer définitivement en application cet automne.
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