Comme elle l'avait annoncé depuis plusieurs mois, Martine Aubry a démissionné, le 18 octobre, de son poste de ministre de l'Emploi et de la Solidarité pour se consacrer à la campagne des municipales de Lille. « Pilier » du gouvernement Jospin, deux ministères délégués (ville, famille et enfance) et trois secrétariats d'Etat (formation professionnelle et droits des femmes, santé et handicapés, économie solidaire) lui étaient rattachés. Elisabeth Guigou, jusqu'alors en charge du ministère de la Justice, la remplace à la tête d'une organisation inchangée.
Des textes politiques importants...
A la tête d'un énorme ministère, Martine Aubry a impulsé de nombreux chantiers de réforme. Dès son arrivée rue de Grenelle, elle s'est attelée à réduire le chômage en faisant adopter, en octobre 1997, la loi sur les emplois-jeunes et, six mois plus tard, le premier volet de la réduction du temps de travail. L'objectif étant, dans les deux cas, « d'accompagner la croissance » et de créer des « centaines de milliers d'emploi ».
Parmi les grandes réalisations à l'actif de la ministre, la loi du 29 juillet 1998 de lutte contre les exclusions qui
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