« L'action sociale doit redevenir un service public » : telle est à nouveau la priorité de l'Union fédérale de l'action sociale-CGT (1), qui a tenu son IVecongrès du 10 au 13 octobre. Jean-Yves Baillon, réélu secrétaire général à cette occasion, estime que cette revendication est la seule façon de garantir à chaque personne « les mêmes soins, où qu'elle se trouve et quelle que soit sa pathologie ». Elle serait également un moyen de remettre en cause la délégation par l'Etat de ses missions aux associations : « Nous n'avons rien contre [ces dernières], mais nous constatons qu'elles sont de plus en plus riches, qu'elles possèdent de plus en plus de biens immobiliers, voire des actions. Où passe cet argent et restent-elles vraiment dans leur rôle ? », s'interroge Jean-Yves Baillon.
Autre point qui revient au premier plan dans les revendications de l'UFAS-CGT : une augmentation des salaires, souhaitée par des professionnels qui voient leurs revenus stagner depuis 1998 (en plus de la suspension du supplément familial). Ce congrès a également été l'occasion pour les militants de faire un état des lieux pessimiste de la mise en œuvre des 35
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