Le conjoint, ou l'ex-conjoint non remarié, d'un assuré décédé ou disparu peut, sous certaines conditions, obtenir la réversion d'une partie de la retraite dont bénéficiait ou aurait pu bénéficier cet assuré. Cet avantage « conjugal » est destiné à garantir au dernier survivant du couple (c'est-à-dire, le plus souvent, la femme) un niveau de vie correct en lui versant une fraction de la pension de son conjoint.
A l'origine, les pensions de réversion visaient à assurer des ressources aux femmes au foyer devenues veuves sans avoir pu acquérir des droits propres à pension. D'abord dans la fonction publique, puis dans le cadre des assurances sociales (décret de 1935), il fut décidé de leur reverser la moitié de la pension de l'assuré décédé, mais seulement à celles qui se trouvaient, faute de ressources propres, à la charge de leur conjoint
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