Ras-le-bol de plus en plus virulent des riverains devant le développement du trafic de drogue dans leur quartier, désarroi des travailleurs sociaux face à cette montée de l'intolérance comme à l'inquiétante progression du sida parmi les toxicomanes. En 1986, l'urgence de répondre à cette situation amène une poignée d'habitants de la Goutte-d'Or et des professionnels de l'action sanitaire et sociale à se rencontrer. Leur refus de la haine et de la violence, et de la stigmatisation croissante d'un quartier déjà précarisé, fait écho au désir de certains toxicomanes de rompre leur isolement. Ensemble, ils créent en 1987 l'association Espoir Goutte-d'Or (EGO) (1).
Fondée sur la reconnaissance des compétences et d
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