Le collectif réunissant des associations de défense des droits de l'Homme et des syndicats (1) a critiqué le 4 octobre l'avis rendu par la Commission nationale consultative des droits de l'Homme (CNCDH), saisie par le gouvernement pour réformer la loi sur les étrangers mineurs isolés (2).
Les associations approuvent en partie la CNCDH, notamment lorsque celle-ci estime que les mineurs ne doivent pas être maintenus en zone d'attente, mais bénéficier d'une admission immédiate sur le territoire. Elles sont également favorables au refus de la commission d'abaisser la majorité des mineurs étrangers à 16 ans.
Le collectif juge cependant que la CNCDH ne va pas assez loin. Il regrette ainsi vigoureusement qu'elle avalise la proposition de nommer un « administrateur ad hoc » pour représenter juridiquement le mineur. « Ce tuteur possèderait des pouvoirs limités à la notification de procédure de refoulement, ce qui est dangereux. Nous préférons en rester au droit commun, et donc à la nomination d'un juge des enfants et d'un juge des tutelles. Ces derniers sont habilités à vraiment protéger le mineur en lui permettant d'accéder à la procédure d'acquisition de l
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